Un programme joué sur nos instruments en bois locaux ou en peaux, crins, boyaux, becs, …offerts par l’animal.

Déjà Marco Polo s’extasiait du pétrole de la Mésopotamie qui offre à foison un carburant pour le feu, ce feu dévastateur et guerrier de l’Enfer en contraste avec le Paradis perdu qui nous oblige à blesser la Terre à travailler pour produire. Dieu nous livrait une Terre nourricière de réserves illimitées dans le temps sauvegardé du cycle des saisons mais vint la peste noire (COVID avant l’heure), punition divine d’un péché engendré par la suprématie de l’humain sur la nature. Pour commander la nature il faut d’abord lui obéir…

Peut-être l’image protectrice de la Terre Mère a-t-elle pris les traits humains de la Vierge Marie… Le féérique triptyque Le jardin des délices de Jérôme Bosch représente cette tension entre le beau et le laid, le bien et le mal et nous inspire l’esprit de ce concert.

Obsidienne extrait ses pépites (ses obsidiennes musicales) du riche répertoire des XVème et XVIème siècles de la cour de Bourgogne au répertoire franco flamand, de la chanson parisienne au madrigal européen. L’interprétation d’Obsidienne offre une musique gaie et festive qui ravit tous les publics. Les musiciens arrangent, improvisent et passent du chant aux instruments (psaltérion, violes, vièles et rebec, flûtes et cornemuses…) alternant la monodie populaire avec les polyphonies subtiles des compositeurs de l’Europe du XVème siècle, entre fin du Moyen Age et début de la Renaissance.