Chants d'exils
Chansons médiévales du XIIème au XVème siècle
Certaines traditions conservent langue et musique de leur départ depuis des siècles comme les chansons sépharades! Exil volontaire, forcé ou involontaire se traduit au Moyen Age en chansons de croisade (Thibaut de Navarre), d’emprisonnement (Richard cœur de Lion, Charles d’Orléans), de couvent (la chanson de toile Belle Doette), de pèlerinage (llivre vermell de Montserrat), de mort (Mort j’appelle de ta rigueur François Villon) ou de résurrection (Miracles de Gautier de Coinci et d’Alfonso el Sabio), d’amour (Tristan et Iseut)…
Dans sa chanson « les oisillons de mon pays » le trouvère champenois Gace Brulé se plaint de son exil en Bretagne : Je ne hais rien tant que le jour, ami, qui de vous me sépare… Les errances de Tristan et Iseut ne sont pas loin. Entre répertoire médiéval et traditionnel Obsidienne explore ces routes, ces iles, ces exils qui engendre parfois la mélancolie mais sont aussi l’espoir d’un monde nouveau (Don Quichotte n’a-t-il pas promis à Sancho Pansa une ile de rêve!), d’une métamorphose ou d’un retour joyeux et attendu, Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage (Du Bellay)…
Florence Jacquemart
chant, flûtes et cornemuses...
Hélène Moreau
chant, psaltérion, sonnailles...
Camille Bonnardot
chant, citole, cornet...
Emmanuel Bonnardot
chant, rebec, crwth, vièle à roue, cornet…