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Triptyque ORIGINES

Aux origines de la chanson, de l'écriture, de la polyphonie

Obsidienne cherche l’émotion des origines, de la création… Celle des troubadours qui inventent la chanson en liant la musique des hommes à celle des mots, celle des premiers polyphonistes du Roman au Gothique, de l’école de St Martial de Limoges à l’école Notre Dame de Paris, qui construisent des cathédrales sonores en reliant la musique des nombres à celle de Dieu… Celle de l’improvisation qui par principe se crée au quotidien… Celle de l’écriture musicale, peut-être la principale innovation du Moyen Age dont la polyphonie est le fleuron.

Florence Jacquemart chant, flûtes et cornemuses...

Hélène Moreau chant, psaltérion, sonnailles...

Colin Bonnardot chant, percussions…

Camille Bonnardot chant, citole, cornet...

Ludovic Montet chant, tympanon, percussions…

Emmanuel Bonnardot chant, rebec, crwth, vièle à roue, cornet…

An mil, 
aux origines de l'écriture

Il fut un temps ou l’Europe se couvrait d’églises en pierre ou les nouveaux chants fleurissaient. Sur l’antique chant grégorien se superposent de nouvelles mélodies. La polyphonie grâce à la création de l’écriture musicale offre à l’Occident une nouvelle façon de concevoir la musique. Un instrumentarium original s’émancipe de l’héritage romain. Obsidienne, telle une troupe de troubadours jongleurs, un jour au service du Seigneur, un autre jour au service de l’évêque, de châteaux en églises, recrée les couleurs de l’art roman, époque expansive d’une culture jeune et joyeuse

Love songs, 
aux origines de la chanson

L'invention de la figure d'auteur-compositeur-interprète dans la chanson française !

L’art du trouvère est, pour une grande part, une célébration de l’amour, une sorte de liturgie parallèle, où le poète, qui le plus souvent s’exprime à la première personne, se met corps et âme au service de sa dame. Le répertoire des troubadours et des trouvères s’étend du XIIe au XIVe siècle et comprend plusieurs milliers de chansons de Guillaume De Poitiers (1071-1127) à Guillaume de Machaut (1300-1377) si on ne considère pas Georges Brassens comme l’ultime héritier… La puissance du chant des troubadours garde aujourd’hui toute sa vitalité un peu comme le blues reste le ferment du jazz, ces chansons demandent alors un engagement personnel de l’interprète, la sincérité, « Le sentiment » !

Notre Dame de Paris, 
aux origines de la polyphonie

Autour de la création de Notre Dame de Paris, une entrainante jeunesse de la toute nouvelle université de la Sorbonne fait de Paris un laboratoire musical qui va rayonner sur toute l’Europe ! Chansons de trouvère et de goliard, danses Estampies et motets rivalisent avec les grandes polyphonies de la Cathédrale française aujourd’hui brulée, mais sauvée ! « Il n’y a bon bec que de Paris ! » ; Cet extrait d’une ballade de François Villon nous inspire pour un programme plein de « joyeuseté », coloré, comme le furent les églises ; Obsidienne y conte avec humour l’histoire de cette vielle Dame au centre de Paris capitale internationale… C’est aussi à Paris au tournant du 19ème siècle, dans un mouvement de reconquête des répertoires anciens, en particulier au sein de la Schola Cantorum dirigée par Vincent d’Indy que l’on prend conscience de l’importance de la polyphonie de l’Ecole Notre Dame… La mode était au néogothique ; Erik Satie, "musicien médiéval et doux, égaré dans ce siècle" disait son ami Claude Debussy…

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